1. Les trois gestes essentiels pour sauver une vie en cas d'arrêt cardiaque
Message clé : Appeler – Masser – Défibriller
En cas d'arrêt cardiaque, quelques minutes font la différence entre la vie et la mort. Pour le grand public, le message prioritaire en 2025 reste volontairement simple :
- Appeler les secours (15, 18 ou 112)
- Masser immédiatement (compressions thoraciques continues)
- Défibriller dès qu'un défibrillateur automatisé externe (DAE) est disponible.
L'objectif est que toute personne témoin d'un malaise grave se sente autorisée à agir, même sans formation longue. Les études montrent qu'une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) par compressions seules (massage cardiaque), initiée précocement, améliore significativement la survie, surtout dans les premières minutes suivant l'arrêt cardiaque.
Les insufflations (« bouche-à-bouche ») restent recommandées pour les personnes formées, et en particulier pour certaines situations (enfants, noyade, asphyxie), mais ne doivent pas constituer un frein : en l'absence de formation ou en cas de réticence, mieux vaut masser que ne rien faire.